La recette de l’objet connecté

COMPRENDRE l’INTERNET DES OBJETS (1/3)

Lorsqu’on n’est pas un « geek », ou technophile, l’Internet des objets peut sembler inaccessible, complexe et réservé aux initiés. Si tel est votre cas, vous êtes au bon endroit. Nous débutons une série d’articles destinés à faire comprendre de manière claire et synthétique cet univers qui constitue la 3e révolution de l’Internet.

 Schématiquement, l’Internet des objets peut se réduire à 3 éléments : un objet, une connectivité et la mise à disposition des données.

Pour l’heure, tout commence par l’objet.  

La recette de l’objet connecté

Un objet connecté, c’est comme une bonne recette. Il faut de bons ingrédients et un petit tour de main. Certains gardent leur recette secrète, nous préférons la partager. Une chose est sûre cependant, l’expérience fera toujours la différence.

On désigne beaucoup de produits très différents sous le terme d’objet connecté. Si l’on cherche à s’accorder sur une définition rassemblant la diversité des produits, en voici une faisant à peu près consensus : appareil constitué d’un ou plusieurs composants permettant de réaliser des mesures interrogeables à distance par le biais d’un réseau de communication. Dit autrement, il s’agit donner la parole à un objet qui jusqu’à présent était muet. Un objet connecté est donc un concentré de technologie.

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Et voici, les 4 ingrédients, pardon, les 4 composants essentiels, à la réalisation d’un objet connecté :

capteurLe capteur : pour mesurer un paramètre extérieur tel qu’une température, un niveau d’humidité, un mouvement, un niveau de remplissage ou une pression atmosphérique… ou pour savoir si votre objet dysfonctionne, ou présente par exemple un défaut d’alimentation électrique. Tout débute par une prise d’information dans le monde physique. Bien sûr, l’objet peut intégrer plusieurs capteurs.

SoftwareLe logiciel embarqué : Une fois l’information récupérée, il faut pouvoir stocker cette information et la traiter avant de la transmettre. C’est pour cela qu’on évoque parfois des objets « intelligents ». En effet, la plupart du temps, l’information est stockée localement, il s’agit d’attendre d’avoir plusieurs mesures successives ou de types différents et de les compiler pour pouvoir les transmettre.

puce transmissionLa puce de transmission : lorsque l’information a été compilée, elle est prête à l’envoi. C’est à ce moment qu’intervient la puce de transmission. Celle-ci diffère en fonction du type de réseau, du volume d’informations à transmettre et de la vitesse de transfert.


pileLa batterie 
: bien-sûr les objets connectés peuvent être alimentés par une prise électrique, mais la plupart du temps, ils sont autonomes. Dès lors, l’un des enjeux des ingénieurs est de réduire au maximum la dépense d’énergie des différents composants pour augmenter la durée de vie et/ou réduire la taille de l’objet. Le composant le plus énergivore est la puce de transmission. Ainsi, si votre objet transmet des informations à un rythme soutenu, vous risquez d’écourter sa durée de vie. C’est là qu’intervient l’intelligence embarquée permettant de ne transmettre que l’information pertinente et au moment où vous en avez besoin. De plus, les différents types de connectivité (Bluetooth, wifi, GSM, LPWA) ne sont pas équivalent en matière de consommation énergétique.

Une fois les ingrédients rassemblés, il est nécessaire de tester différents dosages afin d’obtenir la recette parfaite en fonction du goût de vos convives. Il faut donc itérer, itérer, itérer… Enfin, une bonne partie du succès de votre plat, pardon de votre objet connecté, réside dans la manière de le présenter. Il faut donc prévoir le bon plat, pardon le bon design, pour vous assurer un parfait succès !


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